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   LES 5 A  

Aphasie, Amnésie,  Agnosie Apraxie Apathie

L'aphasie 

L'APHASIE qu'est-ce que c'est ?

 
L'aphasie : à la recherche des mots perdus
 
Mise en ligne le 13 janv. 2011
Cet extrait (4 de 7) est tiré du documentaire « Les mots retrouvés », portant sur l'aphasie et produit en 2009 par le Groupe relève pour personnes aphasiques - Laurentides (GRPA).
 

Amnésie

Le top 5 des choses à savoir sur notre mémoire 

Agnosie

 
 
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Définition
 
L'agnosie est un trouble qui se traduit par un déficit de la reconnaissance. Une personne atteinte ne reconnaît pas les objets ou bien son cerveau est incapable de les nommer. 
 
Touchant généralement un seul sens, l'agnosie peut-être visuelle, auditive (la personne atteinte ne reconnaît pas les sons), ou tactile.
 
Plusieurs causes peuvent être à l'origine d'une agnosie
 
même si la principale reste dans le cadre de séquelles d'un accident vasculaire cérébral. Une infection, une tumeur, un problème vasculaire, une démence telle la maladie d'Alzheimer ou une pathologie psychiatrique grave peuvent également être à l'origine de l'agnosie.
 
Symptômes
 
Elle peut être de plusieurs types. Ainsi, dans les agnosies visuelles, la personne peut ne pas reconnaître les formes géométriques des objets ou bien ne pas faire le lien entre un objet et les informations stockées dans la mémoire à son sujet ; les objets sont parfois reconnus, mais la personne ne peut pas les nommer. L'agnosie spatiale concerne l'impossibilité de localiser un objet dans l'espace. L'agnosie auditive se présente comme un trouble de la compréhension du langage parlé.

Apraxie

L'apraxie- Neurosciences-
 
 
Examen De L'Apraxie
 

Apathie 

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Perte de motivation, " envie de rien ", fatigue... L'apathie est un symptôme qui peut accompagner de nombreuses maladies. On fait le point.
 
L'apathie, c'est quoi exactement ?
 
L'apathie n'est pas une maladie à proprement parler : il s'agit plutôt d'un symptôme que l'on peut retrouver dans le cadre de nombreuses pathologies telles que la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, l'hypothyroïdie, les troubles bipolaires, la schizophrénie, l'insuffisance cardiaque, le cancer...
 
Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), 60 % des patients qui souffrent de la maladie d'Alzheimer présentent une apathie. Et l'apathie concerne entre 20 % et 30 % des adultes ayant subi un accident vasculaire cérébral (AVC).
 
 En grec, " apatheia " signifie à la fois " absence de passion " et " insensibilité émotionnelle ". L'apathie se définit donc comme " un déficit persistant acquis de la motivation " qui " contraste avec le niveau antérieur de fonctionnement du sujet " et qui n'est pas lié à " une diminution du niveau de conscience, à un déficit intellectuel ou à une détresse émotionnelle " (HAS).
 
Grâce à l' imagerie médicale (scanner, IRM...), des anomalies neurobiologiques ont pu être constatées et mises en cause dans l'apathie. Les circuits neuronaux concernés font intervenir principalement deux hormones : la dopamine et l'acétylcholine.
 
Cette atteinte se concentre sur une zone du cerveau nommée le cortex orbito-frontal. Les circuits neuronaux atteints dans l'apathie sont impliqués dans les processus de motivation, en ce qu'ils constituent une interface entre les émotions, la prise de décisions et l'action.
 
En conséquence, la personne atteinte d'apathie éprouve une moindre réactivité émotionnelle face aux stimuli environnementaux, ainsi qu'une moindre sensibilité à la récompense. Étant dans l'impossibilité de mesurer les conséquences émotionnelles d'une éventuelle action, le sujet reste englué dans l'absence de prise de décisions.
 
Les causes de l'apathie sont diverses et liées à des pathologies responsables d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale impliquée dans la motivation. En fonction de chaque pathologie, l'expression de l'apathie peut trouver des nuances dans la mesure où elle dépend des modalités d'atteinte des circuits neuronaux.
 
 
Quels sont les symptômes de l'apathie ?
 
D'où ça vient ? L'apathie est fréquemment associée à la présence de lésions au niveau cérébral et notamment au niveau du cortex préfrontal – cette région du cerveau joue un rôle important dans les émotions et les troubles de l'humeur.
 
Du côté des symptômes, on peut schématiquement les classer dans 3 catégories : les manifestations comportementales, les manifestations cognitives et les manifestations émotionnelles. On peut parler d'apathie lorsque les symptômes suivants persistent durant (au moins) 4 semaines :
  • La personne semble démotivée. Elle ne prend plus d'initiatives (aller se promener, aller au cinéma, faire la cuisine...) et ne manifeste qu'un enthousiasme modéré aux propositions de son entourage,
  • se désintéresse des conversations concernant des sujets qui (habituellement) retiennent son attention,
  •  cesse de pratiquer ses activités favorites et se désengage de ses activités quotidiennes (par exemple : elle sort moins faire les courses, elle cuisine peu, elle ne regarde plus ses émissions de télé préférées...),
  •  réagit peu à l'annonce d'événements importants pour elle ou pour ses proches – on constate une perte d'empathie et/ou un " émoussement affectif ",
  •  exprime peu ses émotions – en tout cas : moins que d'habitude,
  •  n'éprouve plus de curiosité à l'égard de la nouveauté (par exemple : elle n'aura pas spécialement envie de lire un nouveau roman alors qu'elle aurait manifesté de la curiosité auparavant),
  • se sent souvent fatiguée et/ou sans énergie, et on peut observer un ralentissement psychomoteur,
  •  ne se sent pas spécialement triste ou déprimée.
Comment l'apathie est-elle prise en charge ?
 
Dans un premier temps, des traitements non pharmacologiques du syndrome apathique pourront être mis en place : en langage médical, on parle de " thérapies de stimulations cognitives ", de " réhabilitation psycho-socio-cognitive " ou encore " d’activités de groupe liées à la vie quotidienne ".